jeudi 23 mars 2017

Critique : Fire emblem fates : Birthright sur 3DS


Les couleurs sont magnifiques.

Quand fire emblem fates est sorti j'ai tout de suite su que j'allais d'abord jouer à Héritage. J'ai été séduit par les couleurs chaudes et l'esthétique japonaise du clan d'Hoshido. Les personnages rapides et agiles tels que ninjas et samourais ont toujours eu ma préférence par rapport aux personnages lents et puissants. Je me suis donc logiquement rattaché au camp du bien. L'histoire est racontée de manière assez manichéenne mais ça fait toujours plaisir de lutter contre le mal. On retrouve les thèmes classiques du RPG à savoir la guerre, le sacrifice ou encore la rivalité entre frères et sœurs. Toutes ces histoires de famille, adoptive et d'origine, sont particulièrement intéressantes avec à la clé une réflexion sur l'inné et l'acquis. Les personnages sont plutôt attachants malgré la forte personnalité de certains. L'histoire est superbement illustrée par de magnifiques artworks, peignant avec brio les lieux visités. On aurait aimé en voir plus avec un peu d'exploration pourquoi pas. Le doublage est minimal et c'est tant mieux car il est assez mauvais. Les textes ne sont pas trop longs mise à part les conversations de support que j'ai systématiquement zappées.


On aurait aimé une vraie bataille de siège digne de ce nom.

Car c'est le gameplay qui m'intéresse avant tout ! Il faut cependant reconnaître que le fait de pouvoir faire des choix selon des critères rationnels ou au contraire émotionnels est absolument génial. Cela permet de toucher de nombreux joueurs différents. Du geek matheux qui ne jure que par les stats et le tableaux de chiffres au casu qui s'amuse à shipper et accessoiriser ses personnages préférés, il y en a pour tous les style de joueur. Surtout qu'on a le choix en terme de modes de difficulté ou de possibilité de ressusciter ou pas. En ce qui concerne la difficulté justement ; c'est clairement abordable pour le néophyte mais attention à la courbe de progression qui peut vite monter ! Au début il y a des combats rapide, faciles et sans grand intérêt autre que scénaristique.
A contrario certains paralogues sont assez durs mais ils sont totalement optionnels. Ce jeu est tellement riche en possibilités qu'on peut très bien le finir sans avoir gouté aux joies du marriage ou des enfants. Ca serait quand même dommage de passer à côté de ces grands moments, à la fois excitants et intéressants. Encore une fois on retrouve cette merveilleuse alchimie entre gameplay et émotion.

J'ai épousé Felicia, un choix logique.


Du tout début à la toute fin, il faut faire des choix, mais malheureusement on trouve très peu d'infos ingame ou dans le manuel pour nous aiguiller. Il faut alors impérativement se tourner vers les faqs et autres wikis afin de se renseigner. C'est tellement passionnant que ça donne envie de tout planifier avant même de commencer à jouer, surtout pour un deuxième playthrough dans un mode de difficulté plus élevé. A coup sûr notre expérience de jeu sera alors totalement différente. Avec tous ces persos, classes, skills et armes, la personnalisation est infinie ! Le problème c'est que ça peut vite devenir complexe à gérer tout ça. Car l'interface manque cruellement d'ergonomie. Il n'y a pas d'option pour trier unités et objets selon différents critères, pas plus que d'indication claire du niveau global de notre armée ou de l'armée adverse. Le rating, une sorte de note globale va dans le bon sens et aurait mérité d'être étendue et plus mise en avant. Il y a en fait deux User Interface, une simple et une avancée, et on ne découvre certaines choses que par hasard, à force de farfouiller dans les menus... Ca peut faire parti du plaisir diront certains ou être intuitif pour d'autres mais j'aurais aimé être mieux guidé. Il y a beaucoup de choses à apprendre et le problème c'est que le jeu vous laisse vous débrouiller tout seul (et avec l'aide précieuse d'internet et de ses forums), allant même jusqu'à l'erreur (de traduction parait-il). Un peu comme si les mecs ne comprennait pas leur propre jeu... En l'occurence il s'agit d'une erreur concernant une arme qui augmente la vitesse effective de l'ennemi mais ne diminue pas la notre ! Je vous passe les détails...


Certains choix sont cruciaux, d'autres moins importants. Je ne me suis pas servi de mon talent de cavalier par exemple.


En bref plus on joue à ce jeu, plus on maîtrise ses mécaniques et ses subtilités de gameplay et plus on s'éclate ! C'est pourquoi après Birthright et Conquest je ferai Revelations et surtout je rejouerai en mode difficile car c'est le challenge qui nous pousse à nous améliorer afin de bien jouer, intelligemment. Et ça c'est vraiment satisfaisant.


Des fois on se retrouve dans des situations très tendues.

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