lundi 21 août 2017

Critique : frédéric saldmann - prenez votre santé en main !

Après avoir lu « le meilleur médicament c'est vous », j'ai eu envie de relire les conseils du bon docteur Saldman. Bien m'en a pris car cette fois-ci j'ai eu de vrais déclics. C'est un fait : la santé c'est la vie mais c'est un capital dont il faut prendre soin. C'est un vrai travail ! Heureusement le bouquin est très facile à lire, les chapitres sont courts et regorgent de trucs et astuces. Alors oui c'est parfois anecdotique et peut-être même exagéré dans certains cas. L'auteur a en effet tendance à prendre les nombreuses études qu'il cite comme argent comptant. Ca ne fait pas trop scientifique... Mais c'est pas grave. On va pas attendre d'être sûr à 100% de l'effet de tel aliment ou activité, autant s'y mettre tout de suite. Manger sainement et faire du sport régulièrement ça ne peux qu'être bon pour la santé, c'est du bon sens. Mais pas seulement, il y aussi beaucoup d'idées très originales voire révolutionnaires, comme de se laver les fesses au lieu d'utiliser du PQ. Cette fois ci j'ai vraiment été emporté par l'enthousiasme de Frédéric Saldman et j'ai même envie de convaincre mes proches d'arrêter de fumer ou de mieux manger. On se sent tellement mieux tout de suite, sans compter les effets à long terme. Cette fois-ci je n'ai lu que les 3 premiers chapitres. Les 2 derniers sur le cerveau et le bonheur faisaient un peu trop développement perso pour moi. Ce qui m'a le plus intéressé ce coup-ci c'est l'alimentation et l'hygiène, le sport aussi. De toutes façons je continuerais d'écouter les conseils de ce docteur d'utilité publique, et sur tout les sujets qu'il aborde car tout est lié, c'est ce qu'on appelle une médecine holistique...

dimanche 23 avril 2017

Critique : benoit hamon - pour la génération qui vient (2017)

Sur le site internet de sa campagne, Benoit Hamon présente son programme sous la forme de petits textes. C'est assez fouillis, il faut cliquer sans arrêt, moi je ne m'y suis pas retrouvé. Heureusement il a sorti un livre. On peut le lire d'une traite, de A à Z. C'est donc simple et même assez moderne dans la forme : pas d'intro ni de conclusion et surtout les chapitres sont courts et n'ont pas de titre ! En fait cet essai se rapproche plus d'un discours fleuve. Benoit Hamon n'étant pas le candidat le plus éloquent, l'écrit remplace avantageusement l'oral. Cette centaine de pages restent accessibles tout en s'adressant à un public assez cultivé. Les références et citations sont très nombreuses sans pour autant tomber dans le name-dropping. Encore une fois ce sont les idées qui priment. Elles sont bien exprimées, dans un style qui reste vivant voire même vibrant. A condition que vous ayez une sensibilité de gauche bien sûr ! J'ai préféré la première partie, sur la politique et l'économie. L'auteur s'appuie par exemple sur l'économiste Daniel Cohen pour expliquer d'une manière limpide comment l'automatisation entraîne des gains de productivité et ainsi une concentration du capital dans les mains des possédants. La redistribution n'étant plus assurée par les salaires, il faudra qu'elle se fasse via une « taxe robot » défendue par Bill Gates notamment. C'est sans doute influencé par la sociologue Dominique Méda que Benoit Hamon propose une nouvelle vision de l'emploi. Loin de l'obsession de la valeur travail et du plein emploi, l'ancien ministre insiste sur la souffrance qu'il peut générer. Il va même plus loin en critiquant le PIB, la course au profit et le délire consumériste. Sans toutefois être décroissant. Simplement en proposant une croissance durable pour un futur désirable. Les aspects sociétaux sont présentés dans un second temps. Il y a la classique défense des minorités mais aussi des projets beaucoup plus originaux et ambitieux comme la légalisation du cannabis. Au final je dirais que son projet est cohérent, on pourrait le définir d'un terme : écosocialisme.

dimanche 26 mars 2017

Critique : Pokémon Lune sur 3DS

C'est le premier jeu pokémon que je fini. Autant dire que mon attrait pour la série n'a pas été immédiat. Les anciens épisodes que j'ai essayé étaient vraiment à la ramasse techniquement. Là c'est au niveau de ce qu'on peut attendre : c'est joli, très coloré et ça tourne bien. J'ai adoré parcourir Alola, une véritable île paradisiaque ! Les Pocket Monsters sont aussi super mignons, le monster design est pour moi un gros point fort de la licence. Il s'agit souvent de dérivés d'animaux ou en tout cas de créatures pas trop space, moi ça me convient parfaitement. J'ai tout de suite pris beaucoup de plaisir à partir à la chasse aux pokémons, surtout que la musique est très sympa et l'univers plutôt chouette. L'histoire aussi est intéressante même si elle n'a pas retenu mon attention plus que ça. En effet, comme à mon habitude, je me suis focalisé sur le gameplay. Dans un premier temps c'est assez straightforward, voire répétitif voire chiant. On enchaîne les zones avec ses pokémons spécifiques (ce qui permet de s'y préparer spécialement), on les attrape, on suit l'histoire. Tout se déroule sans problème ni difficulté particulière, c'est fluide, bien dosé. Le concept de base de pierre-feuille-ciseau (mais avec 18 types!) est assez génial et retient toute notre attention. J'avais le tableau en permanence sous les yeux quand je jouais. C'est vraiment passionnant, surtout contre des boss, à la fin au battle tree ou encore si on fait des combats en ligne. Là on est vraiment dans la stratégie . Mais sinon c'est la capture qui est notre priorité et alors là c'est tout autre chose car il ne faut pas tuer mais affaiblir l'ennemi. Pour ça, Snorlax est parfait. Si le main game a finit par m'ennuyer, le end game, lui, a fini par me prendre la tête. J'ai commencé à réfléchir aux movesets, aux combos entre item, skill et move, aux stats bien sûr et à trouver une bonne équipe mais je passais plus de temps sur internet que dans le jeu. Ceci dit si vous aimez ça il y a du challenge et c'est vraiment intéressant. Ce pokémon est donc un jeu abordable avec l'exploration et le côté mignon mais qui peut aussi plaire aux plus patients (pour la collection), aux plus experts (pr le dressage) ou encore aux plus compétiteurs.

jeudi 23 mars 2017

Critique : Fire emblem fates : Birthright sur 3DS


Les couleurs sont magnifiques.

Quand fire emblem fates est sorti j'ai tout de suite su que j'allais d'abord jouer à Héritage. J'ai été séduit par les couleurs chaudes et l'esthétique japonaise du clan d'Hoshido. Les personnages rapides et agiles tels que ninjas et samourais ont toujours eu ma préférence par rapport aux personnages lents et puissants. Je me suis donc logiquement rattaché au camp du bien. L'histoire est racontée de manière assez manichéenne mais ça fait toujours plaisir de lutter contre le mal. On retrouve les thèmes classiques du RPG à savoir la guerre, le sacrifice ou encore la rivalité entre frères et sœurs. Toutes ces histoires de famille, adoptive et d'origine, sont particulièrement intéressantes avec à la clé une réflexion sur l'inné et l'acquis. Les personnages sont plutôt attachants malgré la forte personnalité de certains. L'histoire est superbement illustrée par de magnifiques artworks, peignant avec brio les lieux visités. On aurait aimé en voir plus avec un peu d'exploration pourquoi pas. Le doublage est minimal et c'est tant mieux car il est assez mauvais. Les textes ne sont pas trop longs mise à part les conversations de support que j'ai systématiquement zappées.


On aurait aimé une vraie bataille de siège digne de ce nom.

Car c'est le gameplay qui m'intéresse avant tout ! Il faut cependant reconnaître que le fait de pouvoir faire des choix selon des critères rationnels ou au contraire émotionnels est absolument génial. Cela permet de toucher de nombreux joueurs différents. Du geek matheux qui ne jure que par les stats et le tableaux de chiffres au casu qui s'amuse à shipper et accessoiriser ses personnages préférés, il y en a pour tous les style de joueur. Surtout qu'on a le choix en terme de modes de difficulté ou de possibilité de ressusciter ou pas. En ce qui concerne la difficulté justement ; c'est clairement abordable pour le néophyte mais attention à la courbe de progression qui peut vite monter ! Au début il y a des combats rapide, faciles et sans grand intérêt autre que scénaristique.
A contrario certains paralogues sont assez durs mais ils sont totalement optionnels. Ce jeu est tellement riche en possibilités qu'on peut très bien le finir sans avoir gouté aux joies du marriage ou des enfants. Ca serait quand même dommage de passer à côté de ces grands moments, à la fois excitants et intéressants. Encore une fois on retrouve cette merveilleuse alchimie entre gameplay et émotion.

J'ai épousé Felicia, un choix logique.


Du tout début à la toute fin, il faut faire des choix, mais malheureusement on trouve très peu d'infos ingame ou dans le manuel pour nous aiguiller. Il faut alors impérativement se tourner vers les faqs et autres wikis afin de se renseigner. C'est tellement passionnant que ça donne envie de tout planifier avant même de commencer à jouer, surtout pour un deuxième playthrough dans un mode de difficulté plus élevé. A coup sûr notre expérience de jeu sera alors totalement différente. Avec tous ces persos, classes, skills et armes, la personnalisation est infinie ! Le problème c'est que ça peut vite devenir complexe à gérer tout ça. Car l'interface manque cruellement d'ergonomie. Il n'y a pas d'option pour trier unités et objets selon différents critères, pas plus que d'indication claire du niveau global de notre armée ou de l'armée adverse. Le rating, une sorte de note globale va dans le bon sens et aurait mérité d'être étendue et plus mise en avant. Il y a en fait deux User Interface, une simple et une avancée, et on ne découvre certaines choses que par hasard, à force de farfouiller dans les menus... Ca peut faire parti du plaisir diront certains ou être intuitif pour d'autres mais j'aurais aimé être mieux guidé. Il y a beaucoup de choses à apprendre et le problème c'est que le jeu vous laisse vous débrouiller tout seul (et avec l'aide précieuse d'internet et de ses forums), allant même jusqu'à l'erreur (de traduction parait-il). Un peu comme si les mecs ne comprennait pas leur propre jeu... En l'occurence il s'agit d'une erreur concernant une arme qui augmente la vitesse effective de l'ennemi mais ne diminue pas la notre ! Je vous passe les détails...


Certains choix sont cruciaux, d'autres moins importants. Je ne me suis pas servi de mon talent de cavalier par exemple.


En bref plus on joue à ce jeu, plus on maîtrise ses mécaniques et ses subtilités de gameplay et plus on s'éclate ! C'est pourquoi après Birthright et Conquest je ferai Revelations et surtout je rejouerai en mode difficile car c'est le challenge qui nous pousse à nous améliorer afin de bien jouer, intelligemment. Et ça c'est vraiment satisfaisant.


Des fois on se retrouve dans des situations très tendues.

mercredi 22 mars 2017

Critique : Fire emblem fates : Conquest sur 3DS





Je viens de le finir... après plus de 100 heures de jeu ! L'aventure se déroule sur une trentaine de combats. Ces derniers sont plus ou moins longs et peuvent être très prenant surtout si on prend le temps de bien se préparer, s'équiper, observer les lieux, les ennemis etc... C'est donc vraiment intense intellectuellement et c'est pour ça que j'ai souvent utilisé le bookmark afin de faire une pause pour me reposer avant d'aborder un boss par exemple. J'ai savouré ce jeu comme un bon bouquin, le genre qui vous fait vachement cogiter, même en dehors d'une partie ! Je me suis plongé dans les tableaux et autres infos (le site serenesforest est assez complet et très clair) et j'ai pris beaucoup de notes perso. 



C'en est presque trop complexe à vrai dire tellement c'est riche. Quand on maîtrise et qu'on trouve des subtilités de gameplay, des combos ou qu'on joue avec le RNG c'est excellent mais au début c'est flippant. Il y a beaucoup de choses à apprendre ça peut décourager les débutants. Le problème c'est surtout que c'est très mal expliqué dans le jeu, c'est hyper succint et il y a même des erreurs de traduction. Les armes par exemples sont très nombreuses et toutes différentes avec des stats et autres bonus qui changent. Un vrai bazar dans lequel on finit quand même par arriver à mettre un peu d'ordre en catégorisant. Reste un gros manque d'ergonomie pour classer ces objets ainsi que nos unités. C'est pourtant une option basique dans tous les RPGs... La carte du bas est très utile (vive la DS) mais manque de lisibilité. J'aurais aussi aimé pouvoir l'annoter. Il y a aussi les Dragon Veins qui rajoutent encore une couche de compléxité et non des moindres puisqu'elle permet de changer drastiquement l'environnement. Mais encore une fois c'est tellement mal expliqué qu'il faut souvent refaire les missions car on n'avait pas compris comment ça marchait la première fois... 



Au niveau de l'histoire je suis un poil déçu. Je n'ai pas trouvé ça si génial que ça de faire conquête après avoir fait héritage. Les personnages sont attachants mais les méchants complètement ratés (ils sont juste possédés...). J'avais vraiment préféré l'histoire d'Awakening. Les graphismes et la musique sont vraiment bons par contre, même si la chanson d'Azura finit par saouler. Ce qui m'a le plus séduit au niveau de la DA ce sont les artworks, magnifiques ! Une bien belle manière d'instaurer un univers. Les quelques mots prononcés par les personnages afin de résumer leur état d'esprit c'était vraiment une bonne idée mais c'est un peu surjoué et ça tombe souvent à côté.



Heureusement le titre n'est pas très bavard et dispose d'un excellent rythme. En effet il n'y a pas vraiment de quêtes annexes dans Conquête, on ne peut pas leveller. On peut cependant utiliser My Castle et également visiter les chateaux d'autres joueurs et ainsi acheter ou récupérer :
armes, objets, aliments, minéraux, persos, skills ou encore accessoires ! Ca aide vraiment, ça peut même être un peu de la triche, en tout cas avec tout ça aucun risque de se retrouver « bloqué ».


Totalement conquis par Conquest, je ne peux que m'incliner devant sa réalisation ET son gameplay. C'est du grand art ! Et ça fait facilement oublier ses quelques défauts parfois énervants.


dimanche 1 janvier 2017

Critique : Steamworld Heist sur 3DS




C'est mon premier jeu de la série steamworld et je dois dire que je suis littéralement conquis ! Je suis très impatient de voir le prochain. C'est d'abord l'univers visuel bien sûr qui m'a séduit. L'action se déroule intégralement dans des vaisseaux spatiaux générés aléatoirement. C'est quand même un peu redondant ces environnements intérieurs. Heureusement les 3 actes et la génération procédurale apportent un peu de variété fort bienvenue. De toutes façons j'étais tellement absorbé par le jeu que je ne me préoccupait pas beaucoup du decorum. Par contre le level-design est excellent, en effet il n'est pas généré totalement aléatoirement. On peut donc refaire maintes et maintes fois un même niveau et bénéficier de petites différences sans pour autant remettre complètement en question nos stratégies et équipement. Les 5 modes de difficulté sélectionnables à chaque fois permettent de bien doser le challenge, le risque et la récompense ! Et des récompenses vous en aurez : argent, arme, gadgets et tout ça avec un élément de surprise vraiment cool. La surprise est également présente à chaque fois qu'on ouvre une porte : on ne sait pas trop ce qu'on va trouver derrière. C'est un vrai puzzle ! Des fois on voit tout de suite ce qu'il faut faire, et d'autres fois on est bien embêté, il faut tenter des manœuvres risquées pour passer derrière l'ennemi, utiliser un tank ou désactiver des boucliers ennemis. En bref le gameplay est simple, rapide, efficace et addictif.
Malheureusement il y a plusieurs petits défauts qui viennent entacher ce très beau tableau. Il y a des bugs déjà avec par exemple la compétence blast shield de beatrix qui ne marche tout simplement pas. Ensuite il y a aussi des trucs mal pensés comme le new game + qui ne présente pas grand intérêt (on a juste accès dès le début à tous les persos qu'on a recruté) et surtout qui écrase notre sauvegarde initiale ! Cette sauvegarde automatique est d'ailleurs assez énervante. Ça manque de finition quoi en gros. Le scénario ne m'a pas captivé plus que ça mais il faut avouer que les personnages sont attachants. Ce jeu l'est tout entier, il faut juste lui pardonner ses quelques défauts.